Les Bénédictines, une fois la révolution terminée, ne peuvent réintégrer leur monastère qui sera acheté en 1812 par Mr Langlois pour installer une fabrique de porcelaine, tandis que l'herbage deviendra le cimetière municipal.
L'histoire de la porcelaine de Bayeux se présente en 3 étapes liées aux familles qui se sont succédées à la tête de la manufacture : Langlois (1812-1849), Gosse (1849-1878) et Morlent (1878-1851)
Cette fabrique cessera de fonctionner en 1951. Le bâtiment sera longtemps à l'abandon avant d'être entièrement rénové au début des années 2000 pour devenir une résidence, nommée " Le Monastère".
Elaboration de la porcelaine : technique
La porcelaine est une céramique fine et translucide qui, si elle est produite à partir du kaolin par cuisson à plus de 1 200 °C, prend le nom plus précis de porcelaine dure. Elle est majoritairement utilisée dans les arts de la table. Sa spécificité est d'être élaborée à partir
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Lavage du Kaolin. Avant de mélanger la barbotine avec quartz et le feldspath, on l'épure dans des bas de décantation |
- d'une argile blanche réfractaire, le kaolin, provenant des Pieux, composé de 55% de silice et 45% d'alumine qui sont issus de la décomposition du granit. L' utilisation dans la fabrication de la porcelaine, est une découverte et invention chinoise, qui n’a été introduite en Occident qu’au XVIIIe. La découverte de kaolin dans le Cotentin ( "Pieux") amène la création d'une manufacture à Valognes (Manche).
-de feldspath qui permettra, en raison de sa réaction à la cuisson (rôle de fondant), de vitrifier à 1410°.
-de quartz, qui sert d'« ossature » aux pâtes dont il assure la bonne tenue à la cuisson
La pâte
La fabrication de la porcelaine, une céramique à pâte non poreuse, vitrifiée, translucide, se fait en plusieurs étapes :
-Calibrage : la pâte est calibrée par estampage sur une forme, cela consiste à presser ou à mouler de la pâte de porcelaine dans un moule ("une forme") pour lui donner une forme spécifique
En suite les pièces sont mises à sécher lentement (de 8 jours à 2 mois selon l'épaisseur) ce qui explique les nombreux petits bâtiments dans la cour Nord.
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Atelier de coulage : procédé de façonnage.
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- Première cuisson "Dégourdi": après séchage, une première cuisson à 800°/1000°C , on obtient une porcelaine "en biscuit mat" qui demeure poreuse et fragile.
- Pose d'un décor (en vue du "grand feu"): il s'agit de teintes limitées car produites à partir de cobalt (bleu) , chrome (vert)... utilisés à Bayeux. les décors sont réalisés au pinceau
- Émaillage ou vernissage : avec ou sans décor, on la trempe dans un bain d'émail (65% feldspath + 30% de quartz + 5% de kaolin très fin) qui va recouvrir d'un revêtement (émail ou vernis).
- Deuxième cuisson "Grand feu": il s'agit de transformer l'émail en film vitrifié par cuisson entre entre 1 260 °C et 1 300 °C, mais certaines porcelaines, selon leur composition, ont besoin d'une température de cuisson supérieure (jusqu'à 1 400 °C = "le grand feu") dans un four classique. Cette cuisson à haute température provoque une vitrification en profondeur. Mais la chaleur amène des impuretés, aussi faut-il protéger les pièces en les mettant dans une boîte hermétique nommées "gazettes" qui seront empilées dans le four en forme de cloche.
- Décoration : facultatif, uniquement pour les pièces dont le décor est partiel. Elle est appliquée à la main sur l'émail, souvent des tons riches et variés.
- Troisième et dernière cuisson "le feu de moufle" au bois (800°).
Le four à moufle comporte une double enveloppe. La chaleur circule entre les deux parois externes, évitant le contact direct des flammes et des cendres avec les pièces à cuire
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Atelier des peintres |
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Atelier des peintres Après la cuisson en "dégourdi" les peintres décorent avant émaillage |
Spécificité de la fabrication de la porcelaine de Bayeux
La pâte (assemblage de kaolin pur, de sables et de craie) est préparée pour être mise en forme à l’aide d’un tour ou bien coulée dans un moule de plâtre, technique qui n’est développée à Bayeux qu’à partir de 1898.
Les pièces sont séchées avant de subir une première cuisson à 800°.
Pour obtenir une porcelaine à l’aspect brillant, il est nécessaire de la recouvrir d’un émail. Certains décors sont posés au pinceau sur la pièce dégourdie avant l’émaillage.
A Bayeux seuls le bleu de cobalt et le vert de chrome sont utilisés. La vitrification de la pâte et de l’émail nécessite une seconde cuisson à 1410° : le grand-feu. Les autres couleurs sont exclusivement posées sur l’émail après cuisson au grand-feu.
P. J. Langlois : le fondateur
Né à Lasson en 1759, P. J. Langlois exerce d'abord la profession de marchand ferronnier d'art à Tilly-sur-Seulles. Il est doué d'un sens artistique très développé et emploie ses loisirs à faire de la peinture. Il s'installe ensuite à Caen et vit la période troublée de la Révolution, durant laquelle il fait partie de différents comités et accède à la présidence du Tribunal de Commerce.
Très préoccupé par les affaires publiques, il devient maire de Caen du 30 mai 1794 au 24 septembre de la même année. Après la Révolution, il se lance dans la finance et se fait banquier. Sa première épouse étant décédée, il se remarie en 1798 à Marie-Jeanne Le Cavelier, fille d'un industriel important.
En 1801, ses affaires l'amènent à Valognes, où la manufacture de porcelaine est en mauvaise posture financière. Pierre-Joachim passe alors plusieurs mois à la manufacture de Sèvres, où il étudie la fabrication de la porcelaine et en 1802, les actionnaires de Valognes lui confient la direction de l'entreprise. Elle prospère durant dix ans, mais suite à des rivalités entre actionnaires, la société d'exploitation qui arrive à expiration est dissoute le 4 juin 1812.
L'ancien Monastère devient une fabrique de porcelaine
Muni d'une solide expérience, P.J. Langlois poursuit l'activité en la transférant à Bayeux et l'acquisition des bâtiments de l'ancien monastère, le 9 juin 1812 , en est l'acte de fondation. Le couple Langlois arrive à Bayeux avec ses cinq enfants, une partie de son personnel qui ne compte alors que 20 employés et le matériel de l'ancienne fabrique.
La situation géographique de Bayeux est très favorable aussi bien pour l'approvisionnement en combustible et en matière première que pour l'écoulement de la production. Bénéficiant à ses portes du bois nécessaire pour alimenter les fours, la manufacture se situe à moins de 10km de la mer, par laquelle transite le kaolin des Pieux, où ce gisement d'argile blanche n'est lui-même distant que de 5km de Diélette, son port d'embarquement. De plus, la ville est placée sur l'axe principal de communication entre la Normandie et la capitale où P.J. Langlois ouvre un dépôt, faubourg St Martin.
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La façade Est entre, actuellement, la rue de Verdun et la rue Maurice Schumann 1910 |
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La sortie des ouvriers de la manufacture, rue Maurice Shumann 1910 |
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Cour Nord avec les 2 bâtiments servant de fours |
Trois dynasties de porcelainiers à Bayeux
Trois familles de porcelainiers se sont succédées à la manufacture de Bayeux, les dynasties Langlois, Gosse et Morlent.
LA PÉRIODE LANGLOIS 1812-1849
Pierre Joachim Langlois et son épouse acquièrent dès le 9 juin 1812 les bâtiments de l’ancien couvent des Bénédictines de Bayeux, mis sous séquestre à la Révolution. Il s’agit de l’acte de fondation de la manufacture de porcelaine de Bayeux.
En 1812 c'est une modeste manufacture :
-avec 4 tours dont un mécanique (équivalent à 4 tours ordinaires) inventé par PJ Langlois
-1 seul four grand-feu
-3 fours à moufle pour les décors.
pour une production annuelle de 40.000 à 60.000 pièces
En 1815, second tour mécanique pour les 30 employés.
En 1844, 24 tours mécaniques 70 font travailler ouvriers pour une production annuelle de 100.000 à 130.000 pièces. La cuisson se déroule en 36 fournées annuelles dans 2 fours à 2 étages dont un de 3,60 m de diamètre. et dans 3 fourneaux à moufle.
Les pièces les plus anciennes, "de luxe" signées « Bayeux » présentent des motifs posés sur l’émail avec des contrastes d’or mats et brillants, parfois enrichis de fleurettes polychromes dans un style hérité du XVIIIe siècle.
Toutefois, les porcelaines
les plus célèbres de la période Langlois, après 1820 (avec l'introduction du "grand feu"), sont aux motifs bleu,
rouge et or, inspirés des porcelaines extrême-orientales. Ce triple motif caractérisera "les couleurs classiques" de la manufacture de Bayeux.
A noter que les pièces décorées ne correspondent qu' à 5% de la production et que beaucoup sont réalisées sur commande ce qui explique la variété des formes avec des couleurs spécifiques.
En effet la porcelaine "blanche", développée par la "Veuve Langlois, 1830-1847", solide et résistante au feu, très réputée, d'usage courant destinée :
-aux ménages : pots à eau, brocs, cuvette, vaisselle, ...
-chimie une centaine d'objets sont produits, capsules, creusets, barils pour l'acide, entonnoirs, pots, mortiers, tubes, ballons
-utilitaires : roues de lit, rea de poulie (1819), et en 1823, réalisation des premières plaques de rue en porcelaine, "caustographies" (dessin sur une plaque de porcelaine qui n'auront que peu de succès..)
A l'exposition nationale de 1844 sont présentés : 77 instruments de chimie, 19 articles de ménage et seulement 5 pièces décoratives.
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Porcelaines inspiration Extrême-orient (chinois) |
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Riche décor avec motifs bleu, rouge et or |
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décor polychrome et or de branchages et brindilles fleuries |
LA PÉRIODE GOSSE 1849-1878
Le 10 octobre 1849, François Gosse (commerçant en porcelaine à Paris) est le seul enchérisseur à la vente à la bougie de la manufacture. Lorsque M. Gosse était arrivé, la fabrique n’occupait plus que 25 ouvriers, en effet le contexte a été défavorable, règlement difficile de la de succession en pleine révolution de 1848... Le chiffre d'affaires annuel est divisé par 3 année 1848 passant de 90.000 francs à 30.000.
Peu d’années après, elle comptera 130 ouvriers et la production de 30 tours suffisait à peine aux commandes.
En effet, Gosse s'engage dans la modernisation.
-En 1857, il crée un nouveau "four à alandier" souterrain qui réduit la durée de cuisson au bois de 32 à 28 heures et qui sera à la houille (anglaise) en 1859. En 1863, il y aura 4 fours à a alandier.
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Le nouveau à alandier a un diamètre de 4 m sur 3 m de hauteur en dôme. Il est chauffé sur sa circonférence par 5 alandiers (foyers) et par en dessous par un alandier central souterrain. Désormais la chaleur est bien uniforme
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-Au même moment création de la ligne Paris-Cherbourg par la compagnie des Chemins de fer de l'Ouest, inaugurée le 4 Août 1858 qui permet l'arrivée du kaolin par voie ferrée
Ainsi la productivité s'améliore qui amène une baisse des prix de vente dès 1854 (baisse de 30 à 50% par rapport en 1848)
L’effectif de la manufacture se situe entre 100 et 130 ouvriers entre 1855 et 1876
La production évolue peu avec moins de "luxe" et davantage de porcelaine blanche (labo, chimie) et avec une nouveauté avec la porcelaine de ménage, en effet la porcelaine de Bayeux à une réputation de "grande solidité".
Dès 1855, les signatures apposées, « GOSSE/Bayeux », « G/Bayeux
» et « Bayeux » permettent d’identifier le Bayeux période Gosse
jusqu’en 1879. D’abord d’inspirations orientales, les motifs
évoluent progressivement vers une simplification avec la standardisation d’un motif
végétal inspiré par la fleur de pommier. Celui-ci remporte un
véritable succès et constitue le principal décor développé à
partir de 1870, sous la direction de Paul Gosse. Toujours avec des motifs bleu, rouge et or, et surtout des dominantes bleues : branchettes bleues avec fleurs rehaussées or, fond bleu grand feu garni de fleurs rouge...), décor à la pomme (pomme, feuilles, fleurs), décors bleu et or, blanc et or, rouge et or.
-61% d'articles de ménage
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Inspiration orientales, début période Gosse |
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Tulipière : Motif végétal "fleur de pommier" en bleu "grand feu" |
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Service à thé, bleu, réhaussée d'or |
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Matériel de cuisine |
LA PÉRIODE MORLENT 1878-1951
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Vase décor Imari avec bronze doré.. (Monté en lampe) |
L’acquisition de la manufacture le
9 septembre 1878, par J. Morlent (26ans), se caractérise par l’entrée
dans l’ère industrielle.
-L'introduction de la force motrice (1886) avec installation d'une machine à vapeur ---La modernisation du façonnage des pièces par coulage nécessitant beaucoup d'eau ne sera mis en place qu"en 1898 lorsque la ville sera dotée d'un réseau d'eau courante
Le dynamisme de l'entreprise amène une grande diversité de production : toujours des pièces décorées à la main, mais surtout de la porcelaine d'usage courant, produits techniques pour laboratoires. Pour la vente, en plus de la boutique de Paris, il existe de nombreux catalogues illustrés par un service commercial avec des possibilités de déclinaison en différentes tailles et décors, réalisés avant émaillage et cuisson à 1410°.
L'entreprise compte désormais plus de 130 ouvriers, ce qui en fait une des entreprises les plus importantes de Bayeux, qui a créé une "Société de secours mutuels des ouvriers" mise en place en 1883.
La production de matériel de chimie offre un débouché commercial des plus prometteurs, qui se développe, et devient le fer de lance de l'entreprise : plus de 80 % de la production, néanmoins, l'on fabrique toujours de belles porcelaines traditionnelles.
Pour la décoration des porcelaines, J Morlent abandonne à partir de 1885 les luxueux décors obtenus après émaillage avec cuisson au feu de moufle. Toutefois, il travaille avec des artistes en peinture sur porcelaine.
Toujours réalisés à la main et au
pinceau, les décors "Saxe" en bleu de cobalt et "barbeau" en bleu et vert s’ajoutent au
décor "pomme ou fleurs de pommier" qui se retrouvent sur les "pièces de ménage" proposés en plusieurs dimensions.
Enfin, est élaboré le décor « marguerite », une création de J. Morlent spécifiquement bayeusaine, avec de sobres et harmonieux filets bleu.
Après 1910 mise en œuvre d'une nouvelle pâte à porcelaine vitrifiant à 1280° au lieu de 1410°, mise au point par le fils Morlent, ingénieur diplômé de l'école de Céramique de Sèvres. De fait, de nouvelles formes et couleurs apparaissent.
La première guerre mondiale brise cet élan de modernisme. Dans l'entre deux guerres, les articles de ménage prennent des couleurs (jaune, vert olive, bleu, acier...). Le "design" commence à apparaître. Vers 1930 se développe un décor marguerite simplifié à un seul filet bleu en bordure accompagné de quelques décors (dans un but d'économie)
En chimie, des millions de pièces sont faites à Bayeux.
En 1928 le gisement de Kaolin des Pieux est épuisé, JP Morlent crée une nouvelle pâte à partir de kaolin de Cornouailles, de sable de la Nièvre, d'hallocyte d'Algérie.
Durant la Seconde Guerre mondiale, la production est totalement désorganisée, d'autant que la famille Morlent refuse de collaborer, Jean Pierre, le fils Morlent , est fait prisonnier en Allemagne pendant toute la guerre.
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Décor à la "Marguerite" |
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Porcelaine de ménage, décor "La Marguerite" |
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Matériel de chimie (1950) |
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Matériel de laboratoire |
La manufacture reprend ses activités, les fours tournent car la demande est forte mais il faut moderniser car les fours centenaires sont en mauvais état avec des voutes qui menacent de s'effondrer.
Pour le choix du constructeur, il faut suivre les recommandations de la puissante SFP qui délivre les "bons matière" pour la fabrication (Société Professionnelle de Porcelaine") qui s'associe avec l'EICT (Etudes industrielles de Constructions thermiques" dirigée par Mr Sylvany. Les plans arrivent :
Le gaz ! mais l'usine à gaz de Bayeux est vétuste et ne peut guère produire plus. On installe une station gazogène sous un bâtiment à construire au delà des fours. Le gaz sortant devra être épuré dans une eau renouvelée, manque de chance l'eau de la ville manque de pression et connait de coupures ! une tentative de puits à 70 m de profondeur ne donne pas assez de débit, donc on va construire un château d'eau
- Nouveau bâtiment
- RDC : Four tunnel cuisson à 1400° entouré de voies de service
- Etage 1 :Four tunnel cuisson à 800° entouré de voies de service et de stockage de pièces ( au niveau des ateliers de coulage Bât A et B)
- Etage 3 avec ses demi voutes paraboliques de béton juxtaposées terminé par une verrière Stockage des pièces. Il sert pour
- Finitions
- fabrication des produits en pâte plastique.
- calibrage grand creux et plâtrerie
- extrémité ouest : filage de tubes
- Bâtiment A Etage 1 (cloisonnements détruits)
- Atelier de coulage creux et grand creux
- Bâtiment A : Grenier Etage 2
- Stockage moules de calibrage et plâtre à modeler
- Bâtiment B en RDC:
- monte charge pour monter les pâtes et autres charges lourdes
- marche à pâte avec 2 nouveaux filtres-presses
- marcheuses batteuses remplacées par une désaéreuse (USA) qui fait sortir des gros cylindres de pâte prête à l'emploi sans bulle d'air
- Bât B Etage 1 (cloisonnements détruits)
- Calibrage sur bosse (assiettes, plats, tasses, ramequins)
- Atelier de coulage petit creux ( petites pièces : capsules, creusets)
- Bât B Etage 2
- calibrage petite bosse et petit creux
- calibrage plâtrerie
- Extrémité Bat B
- Bât 1 :Epoussetage et émaillage surmonté du château d'eau
- Bât 2 : Gazogènes
- Bât 3 : Parc à charbon
- Ancienne bâtiments cour rue des Terres devant Bâtiment A : elles est couverte pour le stockage, tri et emballage des produits pour la sortie en vue d'expédition
- Bâtiment Route de Littry : Conciergerie, bureaux laboratoire en RDC. Les 2étages sont aménagés en 3 appartements de fonction.
- Paris : Nouveau magasin moderne , rue ND de Nazareth avec un catalogue luxueux..
- 1 Juillet 1949 : mise en chauffe des fours tunnels
Jamais les fours gazogènes ne fonctionneront de manière stable
Les pertes de cuisson sont immenses, le constructeur ne parvient pas à le mettre au point, c'est lui le responsable.
Progressivement les problèmes techniques du fabricant de four alliées à d'énormes difficultés financières amènent... - Dépôt de bilan le 30 juin 1951 de la manufacture.
- Fermeture définitive le 31 juillet 1951
- Juillet 1954 : La Société des Anciens Etablissements Parvillée Frères achète le fonds de commerce et le matériel qu'il transporte dans l'usine de Cramoisy (Oise) qui fabriquera des porcelaines de marque BX, mais qui ferma en 1959.
- Le matériel est envoyé dans une autre usine à Saint Genou (Indre)
Source principale :
La porcelaine de Bayeux 1812-1951 De la fabrication à la collection. Musée du Baron-Gérard